Abstract
This article analyzes policies related to reproduction in postcolonial Ghana, in particular pronatalist tendencies under Nkrumah, and the launch of the National Family Planning Programme (NFPP) in 1970. I argue that gendered nationalism was frequently articulated through women’s roles as mothers. Modernization under Nkrumah went further than large-scale development projects, because aspirations for the nation were reflected in expectations of modern motherhood. Like many family planning programs before and since, the NFPP was also highly gendered. Family planning was linked to economic and social development and progressive attitudes. Modern women and modern families were expected to embrace family planning. In public discourse, it was women’s responsibility for national development to act as mothers of the nation, whether that meant adhering to pronatalist principles under Nkrumah, or limiting their family size under successive later governments. Policies, especially NFPP, acknowledged and reinforced gendered roles related to sexual and reproductive behavior. Men were often seen as decision makers and the demographic that needed to be persuaded when it came to family planning. The gendered aspects of the NFPP are explored in this article to show that whereas adherence to “tradition” was discouraged in women, men’s gendered roles remained largely unchallenged.
Résumé
Cet article analyse les politiques liées à la reproduction au Ghana postcolonial, en particulier les tendances natalistes sous Nkrumah, et le lancement du Programme national de planification familiale (NFPP) en 1970. Je soutiens que le nationalisme sexiste s’articulait fréquemment à travers les rôles des femmes en tant que mères. La modernisation sous Nkrumah est allée plus loin que les projets de développement à grande échelle, car les aspirations pour la nation se reflétaient dans les attentes de la maternité moderne. Comme de nombreux programmes de planification familiale avant et depuis, le NFPP était fortement sexospécifique. La planification familiale était liée au développement économique et social et aux attitudes progressistes. On attendait des femmes modernes et des familles modernes qu’elles adoptent la planification familiale. Dans le discours public, il incombait aux femmes d’agir en tant que mères de la nation pour le développement national, que ce soit en adhérant aux principes natalistes sous Nkrumah ou en imitant la taille de leur famille sous les gouvernements qui ont suivi. Les politiques, en particulier le NFPP, ont reconnu et renforcé les rôles sexospécifiques liés au comportement sexuel et reproductif. Les hommes étaient souvent considérés comme des décideurs et le groupe démographique qu’il fallait persuader en matière de planification familiale. Les aspects sexospécifiques du NFPP sont examinés dans cet article pour montrer que si l’adhésion à la « tradition » était découragée chez les femmes, les rôles sexués des hommes restaient largement incontestés.