Abstract
In Ghana, when the NDC government declared September 21, the birthday of Kwame Nkrumah, to be Founder’s Day in 2009, and again in 2017 when the NPP government proposed August 4 the founding of the UGCC as Founders’ Day, a debate was sparked over the placement of the apostrophe in the name—should it be Founder’s or Founders’? An analysis of this debate highlights the importance of the independence history and its production in contemporary Ghana. This article examines how the independence narrative has been shaped by post-independence governments, particularly the NDC and the NPP, through commemorative acts such as holidays to understand the motivations and the influence of political leaders in the production of history. It argues that embedded in this apostrophe war is legitimacy, which party has the pedigree to lead the country in the competition for political power. The article further shows the parochialism of the NDC and NPP narratives on the founding of Ghana.
Résumé
Au Ghana, en 2009, lorsque le gouvernement de la CDN (Congrès démocratique national) a déclaré que le 21 septembre, jour de l’anniversaire de Kwame Nkrumah, serait désormais Founder’s Day (le jour du fondateur), puis à nouveau en 2017, lorsque le gouvernement du NPP (Nouveau parti patriotique) a proposé que le 4 août devienne jour officiel de la création de la Convention unie de la Côte d’or (United Gold Coast Convention -UGCC), c’est-à-dire Founders’ Day (jour des fondateurs), l’emplacement de l’apostrophe dans le nom - doit-il s’agir du fondateur ou des fondateurs? – a fait débat. Une analyse de cette polémique souligne l’importance de l’histoire de l’indépendance et de sa production dans le Ghana contemporain. Cet article examine comment les gouvernements postindépendance, en particulier le CDN et le NPP, ont façonné le discours sur l’indépendance par le biais d’actes commémoratifs tels que des jours fériés, afin de comprendre les motivations et l’influence des dirigeants politiques sur la production de l’histoire. Il fait valoir que la question de la légitimité fait partie intégrante de cette guerre d’apostrophe, autrement dit la question de quel parti a le pedigree pour mener le pays dans la course au pouvoir politique. L’article montre en outre l’esprit de clocher des récits du CDN et du NPP sur la fondation du Ghana.