Abstract

In twentieth-century Gold Coast, youth offending became a metonymy for wider concerns about the impact of urbanization and colonial modernity. Urbanization, migration, unemployment, poverty, the disintegration of family and “tribal” structures, and Western culture were all blamed for the emergence of delinquency. This article analyzes changing constructions and treatment of delinquency from c.1929 to 1957, drawing on contemporary sociological research, popular culture, and metropolitan debates, as well as archival material from prisons, welfare, and probation departments in Accra. Whereas in other parts of West Africa, fears about delinquency focused on gangs and violence, the main categories of delinquency in the Gold Coast were theft, “immoral” offenses, intelligent offenders and proto-criminals, and “care and protection” cases. Rehabilitation was marked by a constant tension among punishment, reform, and the construction of economically productive colonial citizens. Juvenile delinquency formed a significant and symbolic part of the disciplinary techniques, discourses, and institutions of the late colonial state.

Résumé

Sur la Côte d’or du XXe siècle, la délinquance juvénile est devenue une métonymie de préoccupations plus vastes concernant l’impact de l’urbanisation et de la modernité coloniale. Urbanisation, migration, chômage, pauvreté, désintégration des structures familiales et tribales, culture occidentale; tous ont été rendus responsables de l’émergence de la délinquance. Cet article analyse l’évolution des constructions et des traitements de la délinquance entre 1929 et 1957, en s’appuyant sur la recherche sociologique contemporaine, la culture populaire et les débats métropolitains, ainsi que des documents d’archives des services pénitentiaires, d’aide sociale et de probation venant d’Accra. Alors que dans d’autres parties de l’Afrique de l’Ouest les craintes liées à la délinquance concernaient surtout les gangs et la violence, les principales catégories de délinquance sur la Côte d’Or étaient les vols, les délits « immoraux », les délinquants intelligents et les proto-criminels, et les cas de « prise en charge et protection ». La réhabilitation était marquée par une tension constante entre la punition, la réforme et la construction de citoyens coloniaux économiquement productifs. La délinquance juvénile a constitué une partie significative et symbolique des techniques disciplinaires, des discours et des institutions de l’Etat vers la fin de l’époque coloniale.

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