Abstract
Histories of ransoming in West Africa have placed it alongside a host of related practices including pawning, panyarring, kidnapping, and enslavement, and firmly within histories of long-distance slave trading. This article considers how ransom functioned outside the conventional trans-Atlantic economic frameworks within which it is often placed by scholars. Drawing on cases from the Upper Guinea Coast, the article argues that hostage-taking for ransom was often a political act. Where political alliances were built and maintained through the exchange of people, ransom was a tool that could be employed to assert, maintain, or regain authority. Ransom reconsidered therefore offers important and overlooked evidence of the persistence of social and economic life in the shadow of macro-historical changes ushered in by transoceanic slave trading.
Résumé
Les récits de rançon en Afrique de l’Ouest trouvent leur place dans une foule de pratiques connexes comprenant le prêt sur gage, le panyarring, le kidnapping, et l’asservissement, mais sont aussi fermement ancrés dans les histoires de la traite des esclaves à longue distance. Cet article examine comment la rançon a fonctionné en dehors des cadres économiques transatlantiques conventionnels dans lesquels elle est souvent placée par les chercheurs. S’appuyant sur des cas de la côte de la Haute-Guinée, cet article soutient que la prise d’otages pour rançon était souvent un acte politique. Alors que les alliances politiques étaient construites et maintenues grâce à l’échange de personnes, la rançon était un outil qui pouvait être utilisé pour affirmer, maintenir ou reprendre le pouvoir. La reconsidération de la rançon offre donc des preuves importantes et négligées de la persistance de la vie sociale et économique à l’ombre des changements macro-historiques introduits par la traite négrière transocéanique.