Abstract
Akan customary law prohibits mention of slave ancestry and it is publicly claimed that indigenous slavery has been forgotten. In practice, customary law enables inheritance to be contested on grounds of slave ancestry and the descendants of slaves are stigmatized. In response, strategies of silence conceal knowledge. The example given is Ntam Kɛse, a reminiscent oath that sanctions communication between Fante family members by providing the metacommunicative instruction not to tell nonmembers. This locates the memory of indigenous slavery in Bellman’s “paradox of secrecy.” The thesis of this article is that strategies such as oath taking are being disrupted by nonmembers and that Ghanaian literature offers a solution to engagement with the taboo subject. It is argued that works by Kwadwo Opoku-Agyemang, Ama Ata Aidoo, and Ebow Daniel are didactic because they develop an understanding of West African slave ancestry by representing the history of indigenous slavery as a secret.
Résumé
La loi coutumière Akan interdit de mentionner toute appartenance à une lignée d’esclaves et il est publiquement proclamé que l’esclavage indigène est tombé dans l’oubli. Dans la pratique, la loi coutumière permet de contester un héritage à cause de l’existence d’ancêtres esclaves, ce qui a pour effet de stigmatiser les descendants des esclaves. En réaction, les stratégies de silence servent à dissimuler la connaissance. L’exemple donné fait référence à Ntam Kɛse, un serment d’évocation qui, chez les Fantis, sanctionne la communication entre les membres de la famille en intimant l’ordre de ne pas parler aux non-membres. Cette instruction replace la mémoire de l’esclavage indigène dans le “paradoxe du secret” de Bellman. Cet article soutient que des stratégies comme celle du serment sont perturbées par les non-membres et que la littérature ghanéenne offre une solution pour aborder le sujet tabou. Il fait valoir que les oeuvres de Kwadwo Opoku-Agyemang, Ama Ata Aidoo et Ebow Daniel sont didactiques parce qu’elles développent une compréhension de l’esclavage ouest-africain en représentant l’histoire de l’esclavage indigène comme un secret.