Abstract
This article addresses crime and punishment in relation to community and human rights in southeastern Nigeria based on thirty years of observations complemented by additional research. A 1987 crime and its punishment in a rural community are providing a contrast to four violent incidents, their punishment, the absence of a trial, and other human rights violations prevalent in the area. Igbo culture and its socioeconomic and political institutions as well as its religious beliefs and ethics once provided the basis for a person’s identity, economic security, and communal safety; the culture enabled prevention and punishment of crime within the community. This situation has changed drastically; the community has lost its clout; the people are disempowered by transnational corporations in collaboration with the nation-state and within the political economy of oil; the indigenous culture is dismantled, indigenous beliefs and ethics are depreciated, and violent crime is now prevalent and committed without impunity and on all levels of society. Human Rights Watch and other international organizations are pointing to potential solutions on the governmental and administrative levels. However, the socioeconomic situation, political economy, cultural-spiritual and individual issues must also be taken into account and addressed, calling for further research towards finding a way out of the current dilemma.
Résumé
Cet article aborde la question du crime et de son chatiment en relation avec les droits communautaires et humains dans le sud-est du Nigeria, en se fondant sur trente ans d’observation completee par des recherches. Le point de depart est l’observation d’un contraste entre le chatiment encouru pour un crime commis en 1987 dans une communaute rurale et les peines infligees ailleurs pour quatre incidents violents, en l’absence de proces et en violation des droits humains prevalant dans la region. Les institutions socio-economiques et politiques de la culture Igbo ainsi que ses croyances et son ethique religieuses ont longtemps constitue pour l’individu le socle de son identite et de sa securite economique et communautaire; cette culture permettait la prevention et la punition du crime au sein de la communaute. La situation a radicalement change. La communaute a perdu de son influence, les populations sont affaiblies par le pouvoir des multinationales soutenues par l’Etat et par la politique economique petroliere. Demantelee, la culture indigene voit ses croyances et son ethique depreciees. A tous les niveaux de la societe, la criminalite violente se generalise et demeure impunie. Human Rights Watch et d’autres organisations internationales suggerent diverses solutions applicables au niveau gouvernemental et administratif. Cependant, il faut aussi prendre en consideration la situation socio-economique et l’economie politique, ainsi qu’une serie de problemes culturels, spirituels et individuels qui doivent etre resolus. Il en ressort que d’autres recherches sont necessaires afin de sortir de l’impasse actuelle.