Abstract

In letters home to his relatives, Lieutenant Martin Troyes (1905–1997) provides perhaps the only eyewitness accounts of the early part of the 1930–31 Nghệ-Tĩnh Soviets written while the rebellion is occurring from the perspective of a soldier. The Nghệ-Tĩnh Soviets were a Communist-led anti-colonial uprising mainly in Nghệ An and Hà Tĩnh provinces of north-central Vietnam, which began as localized protests against heavy taxation and for political representation but quickly evolved into widespread violence and destruction. Troyes's comments point to much wider-ranging violence than scholars have previously discussed and much broader internecine violence than historians have previously presented, especially between Catholic Vietnamese and Communist sympathizers.

Dans des lettres adressées à ses proches, le lieutenant Martin Troyes (1905-1997) fournit peut-être le seul témoignage direct existant des débuts des Soviétiques du Nghệ-Tĩnh de 1930-31 du point de vue d'un soldat. Les Soviétiques du Nghệ-Tĩnh étaient un soulèvement anticolonial inspiré par les communistes, principalement dans les provinces de Nghệ An et Hà Tĩnh, au centre-nord du Vietnam, qui a commencé par des protestations localisées contre une fiscalité lourde et pour la représentation politique, mais a rapidement évolué en un mouvement violent partisan d'une destruction généralisée. Les lettres du lieutenant Troyes éclairent une violence bien plus étendue et une violence fratricide beaucoup plus importante que ce que les historiens ont avancé précédemment, en particulier entre les sympathisants catholiques vietnamiens et les communistes.

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