Abstract

This article presents the biography of a little-known Algerian Jew, Moïse (Maurice) Zekri (1879–1942), whose life illuminates several themes not normally associated with Algerian Jewry or French colonial history. An immigrant to Paris who opened one of the city's first gay venues, Maurice's Bar, in 1906, he also contributed to the rise of international organized crime in Montmartre, a development more commonly attributed to Corsicans. While based in Paris, Zekri traveled widely (to England, Belgium, Italy, Argentina, and the United States) and maintained close ties with Algeria, where he returned periodically. His social and professional circles included a diverse cohort of people ethnically and religiously, but his Jewish roots defined the end of his life. During the German Occupation of France, he was deported from his Paris home to Drancy, and in 1942, he was murdered in Auschwitz.

Cet article présente la biographie d'un juif algérien peu connu, Moïse (Maurice) Zekri (1879–1942) dont la vie illustre plusieurs thèmes peu associés aux juifs algériens ou à l'histoire coloniale française. Immigré à Paris au tournant du vingtième siècle, il ouvre l'un des premiers établissements gais de la capitale, Maurice's Bar, en 1906, et il contribue à l'essor du crime organisé international à Montmartre, un développement plus souvent attribué aux Corses. Quoique basé à Paris, Zekri voyage beaucoup (Angleterre, Belgique, Italie, Argentine, États Unis), tout en maintenant des liens étroits avec l'Algérie où il retourne de temps en temps. Ses cercles sociaux et professionnels montrent une très grande diversité ethnique et religieuse, mais ce sont ses racines juives qui déterminent la fin de sa vie. Pendant l'Occupation allemande, il est déporté au camp de Drancy et de là à Auschwitz où il est assassiné en 1942.

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